Parking et sites

Le dimensionnement du stationnement privé permet d’assurer une offre en stationnement privé adéquate lors de nouvelles constructions. À l’exception de certains cantons, cette tâche incombe aux communes. Par le passé, lorsque le taux de motorisation connaissait une forte croissance, il était en effet important que les communes offrent un nombre minimal de places de stationnement. Aujourd’hui, en tant que commune, vous pouvez fixer un plafond à ne pas dépasser pour contribuer au développement durable. Le nombre de places de stationnement dépend de la qualité de la desserte par les transports publics. Les communes et les villes plus urbaines peuvent notamment réduire ce nombre de places, par exemple en créant des quartiers sans ou avec peu de voitures.

La différenciation spatiale vous permet, en tant que commune, d’adapter les prescriptions relatives à la création de places de stationnement privées aux besoins réels et aux capacités des rues. Vous pouvez ainsi lier le nombre de places de stationnement qui peuvent ou doivent être construites de manière privée aux conditions locales concrètes, aux capacités de transport ainsi qu’aux objectifs de transport existants. En effet, les personnes qui habitent dans des zones bien desservies par les transports publics ou dans des zones centrales densément peuplées possèdent ou utilisent moins souvent une voiture qu’à d’autres endroits. 

Grâce à la mutualisation du stationnement, vous pouvez réduire la surface nécessaire pour les places de stationnement dans votre commune (voir les exemples de la ville de Zoug et de la ville de Frauenfeld). De même, la mutualisation peut aider s’il n’y a pas assez de surfaces pour créer des places de stationnement pour tout le monde, par exemple, lorsqu’un groupe d’usagères et usagers se gare sur les surfaces disponibles pendant la journée et un autre le soir (voir les exemples de Neu-Oerlikon et du Parking de Chauderon, Lausanne). Des possibilités de mutualisation s’offrent lorsque différents types d’activités, comme des bureaux et des restaurants, sont représentés sur un site. Le nombre de places de stationnement pouvant être utilisées plusieurs fois dépend des différentes utilisations qui se chevauchent ou non dans le temps.

Un grand nombre de règlements ou de prescriptions prévoit que les places de stationnement privées doivent être construites à proximité des bâtiments où se trouvent leurs usagères et usagers. Or, en érigeant un parking regroupant les places de stationnement privées pour une zone d’habitation ou pour l’ensemble d’un quartier, il est possible d’organiser l’utilisation de l’espace public de manière plus efficiente et à d’autres fins. Cette solution est particulièrement judicieuse dans les zones urbaines ou sensibles, telles que les centres historiques ou les grands projets d’aménagement de sites. Les défis pouvant survenir lors de la mise en œuvre d’une telle option résident dans l’organisation, le financement et l’entretien, notamment lorsqu’un grand nombre de propriétaires est impliqué.

Les quartiers d’habitation avec moins de places de stationnement ou une mobilité optimisée contribuent à ce qu’une commune soit plus respectueuse de l’environnement. L’ATE propose des informations et des conseils sur la planification et la construction de nouveaux quartiers d’habitation avec moins de places de stationnement ainsi que sur l’optimisation de la mobilité dans les immeubles existants. De nombreux exemples sont aussi présentés. L’offre s’adresse aux communes urbaines et rurales.

L’étude montre à l’aide de quatre sujets prioritaires les possibilités dont disposent les communes dans l’aménagement des surfaces de stationnement privées.

La boîte à outils montre comment vous pouvez, en tant que commune ou ville, concevoir une gestion des places de stationnement sur le domaine public.

Les nouveaux bâtiments, les constructions de quartiers et de sites génèrent de nouveaux flux de trafic. Avec des mesures de gestion de la mobilité, cette évolution peut être maîtrisée dans une optique d’économie des ressources. Pour cela, il est important que la gestion de la mobilité soit intégrée le plus en amont possible des processus de planification des sites, indépendamment des affectations prévues, et qu’elle soit réglementée par les autorités. Le projet MIPA met des outils à disposition à cet effet. 

Les listes de contrôle, les fiches de mesures et les exemples de SuisseEnergie pour les communes vous aident à élaborer un concept de mobilité pendant les manifestations. Ce concept doit faire partie intégrante d’une demande d’autorisation.

De plus, la plateforme manifestation-verte.ch offre des informations neutres sur les manifestations durables.

La comptabilité de la mobilité vous permet de mesurer l’efficacité des mesures de mobilité mises en place dans votre commune ou votre ville et de prouver la réduction de la consommation en énergie.

Découvrez des propositions sur la manière de tester de nouvelles utilisations de l’espace avec des mesures temporaires, par exemple une modération du trafic ou des espaces de jeu. Vous pourrez ainsi évaluer l’impact des mesures et recueillir les réactions de la population.
Découvrez comment la ville d’Aarau, en prêtant du mobilier pour les fêtes de rue, contribue à ce que les gens passent plus de temps libre dans leur propre quartier, sur des routes à trafic modéré.